Revue semestrielle
La Fondation Conscience Soufie se reconnaît dans l’idéal de « démocratie spirituelle » qu’évoquait Muhammad Iqbal (m. 1938). L’objectif aujourd’hui est d’ouvrir plus largement le champ de la spiritualité, et en particulier du soufisme, à nos contemporains. Face aux défis gigantesques qui s’imposent à nous, le développement de la conscience devra désormais caractériser une proportion importante d’humains.
Dans cette perspective, nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement de la revue Conscience Soufie, en format électronique pour l’instant. Elle va s’efforcer de trouver le juste ton entre le sérieux académique et un caractère ouvert, attractif, afin de toucher un public non-spécialiste.
Dans la confusion générale qui prévaut, le soufisme, voie intérieure de l’islam, peut nous aider à restaurer notre vocation spirituelle première et donc à retrouver notre cohérence intérieure. La sagesse universelle qui l’anime permet à l’être humain de transcender les identités réductrices et les idéologies mortifères qui s’insinuent en lui.
La Fondation considère qu’il est temps d’offrir cette sagesse au monde, au-delà des seuls milieux confrériques qui parfois la privatisent. Son activité se déploie autour de plusieurs axes : enseignement et transmission, expertise et médiation, recherche et traduction, arts sacrés et voyages spirituels.
L’action « Jeune génération » se fera en partenariat avec humanitude.éducation et s’articulera autour du projet « Sagesses universelles pour éduquer à la paix et au vivre ensemble ». Elle sera pilotée par Nadia Sidhoum, responsable et coordinatrice du projet.
Ateliers d’éducation spirituelle en lien avec la vie quotidienne et le monde contemporain.
Différentes personnalités qui œuvrent pour la connaissance et la diffusion des sciences spirituelles, soutiennent la Fondation Conscience Soufie.
Éric Geoffroy (universitaire islamologue, spécialiste du soufisme et écrivain, président-fondateur de la Fondation Conscience Soufie) ; Bariza Khiari (sénatrice de Paris, présidente de l’Institut des cultures d’islam) ; Abdel Wahed Yahia Guénon (Président de la Fondation René Guénon ) ; Mohamed Bajrafil (auteur, enseignant et imam de la mosquée d’Ivry) ; Virginie Larousse (rédactrice en chef de la Revue Le monde des religions) ; Mustapha Cherif (philosophe et islamologue, professeur des universités) ; Slimane Rezki (auteur traducteur et spécialiste de René Guénon, membre fondateur de la Fondation Conscience Soufie), Annick de Souzenelle (écrivain et théologienne chrétienne, auteur et conférencier) ; Faouzi Skali (anthropologue, directeur du Festival de la musique soufie de Fez) ; Ghaleb Bencheikh (islamologue et président de la Conférence mondiale des religions pour la Paix) ; Tayeb Chouiref (docteur en islamologie, écrivain-conférencier) ; Sheikha Nur Artiran (spécialiste de l’œuvre de Rûmî, présidente-fondatrice de la Fondation Internationale Şefik Can d’Education et de Culture sur Mevlânâ) ; Seyyed Hossein Nasr (islamologue auteur de nombreux livres , professeur émérite d’études islamiques à l’université George Washington).
NB : La Fondation Conscience Soufie n’est pas une nouvelle confrérie soufie et n’a pas vocation à se substituer aux fonctions, notamment initiatiques, des confréries existantes. Les membres du cercle fondateur sont eux-mêmes affiliés à différentes voies. Si la fondation ne s’inscrit pas dans le système confrérique, qui n’ouvre pas toujours sur l’universel, elle valide néanmoins la pertinence du rattachement à une chaîne initiatique (silsila) remontant au Prophète.
« Ni Ma terre ni Mon ciel ne me contiennent ;
seul Me contient le cœur de Mon serviteur fidèle ».
(hadîth qudsî).